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a.
Liens
utiles
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Identification
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Cyprinus carpio Linnaeus, 1758 [Cyprinidae]
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FAO Names: En - Common
carp, Fr - Carpe commune, Es – Carpa
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Caractéristiques biologiques
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Corps allongé et trapu. Lèvres
épaisses. Deux paires de barbillons à l’angle de la bouche, les plus courts sur
la lèvre supérieure. La longueur de la base de la nageoire dorsale avec 17-22
rayons. Base de la nageoire dorsale longue avec 17-22 rayons ramifiés et
solides, épine dentée en avant; nageoire dorsale de forme concave
antérieurement. Nageoires anales avec 6-7 rayons mous; bord postérieur de la 3ième
épine des nageoires dorsale et anale avec des spinules. Ligne latérale avec 32
à 38 écailles. Dents pharyngiennes 5:5, dents avec couronnes aplaties. Couleur
variable, les carpes sauvages sont brunes à vertes sur le dos et les côtés
supérieurs, nuances jaunes or au niveau du ventre. Les nageoires sont sombres,
ventre avec une nuance rouge. La carpe dorée est reproduite pour un but
ornemental.
Profil
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Contexte historique
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La carpe était considérée comme
un met luxueux durant la moitié et la fin de la période Romaine, et, au moyen
âge, elle était consommée durant le jeun. Le poisson était gardé dans des
étangs de stockage (’piscinae’) par les Romains, et plus tard dans des étangs
construits par les monastères chrétiens. Chez les européens la carpe était
élevée en monoculture. Les grands individus étaient sélectionnés comme des
géniteurs. Depuis, le 12ième jusqu’à la moitié du 14ième
siècle AD, une sélection involontaire a eu lieu constituant la première étape
vers la domestication. La reproduction semi contrôlée en étangs naturels et
l’élevage larvaire de carpe ont commencé au 19ième siècle en Europe.
Les cyprinidés étaient élevés en chine pour plus de 2 000 ans, où ils étaient
gardés dans des étangs qui n’étaient jamais vidés. Les étangs étaient
approvisionnés régulièrement avec des juvéniles originaires des rivières et
l’élevage se faisait selon les techniques d’élevage en polyculture basées sur
la nourriture naturelle. Des races semi domestiquées ont été développées dans
ce système. De nos jours, les carpes domestiquées sont produites dans la
plupart des zones d’élevage de carpe. Il y a environ 30-35 souches de carpes
communes domestiquées en Europe. Plusieurs souches sont maintenues en Chine. Il
y a quelques souches de carpe Indonésienne, qui n’ont pas encore été examinées
et identifiées scientifiquement.
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Principaux pays producteurs
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Principaux pays producteurs de Cyprinus carpio (Statistiques des
Pêches FAO, 2006)
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Habitat et biologie
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La carpe commune sauvage
(généralement référée comme carpe dans cette fiche technique) vit au milieu et
à l’aval des cours d’eau, dans des zones inondées, et des eaux superficielles
confinées, comme les lacs, bras morts de lacs, eaux de réservoirs. La carpe est
principalement un poisson qui vit dans le fond mais cherche sa nourriture dans
les couches intermédiaires et supérieures de la colonne d’eau. En Europe, les
étangs typiques de carpes sont peu profonds, eutrophiques avec un fond vaseux
et une végétation aquatique très dense au niveau des digues. Le spectre
écologique de la carpe est grand. La meilleure croissance est obtenue quand la
température de l’eau oscille entre 23 et 30 °C. Le poisson peut survivre aux périodes
froides de l’hiver. Une salinité jusqu’à environ 5‰ est tolérée. La gamme de pH
optimal est entre 6,5 et 9,0. Cette espèce peut survivre à des faibles
concentrations d’oxygène (0,3-0,5 mg/litre) aussi bien qu’à une sursaturation.
Les carpes sont omnivores, avec une prédominance carnivore (insectes d’eau,
larves d’insectes, vers, mollusques, et zooplanctons). Elle est aussi
planctophage: elle consomme les tiges et les graines de plantes aquatiques et
terrestres, les plantes aquatiques décomposées etc. L’élevage de carpes en
étangs est basé sur la capacité de l’espèce d’accepter et d’utiliser les
céréales fournies par les éleveurs. La croissance journalière de la carpe peut
être de 2 à 4 pour cent de son poids. Les carpes peuvent atteindre 0,6 à 1,0 kg durant une saison
d’élevage en polycultures dans des étangs dans les zones
subtropicales/tropicales. La croissance est beaucoup plus lente dans les zones
tempérées: dans ce cas le poisson atteint un poids de1 à 2 kg après 2 à 4 saisons
d’élevage. En Europe, la carpe femelle a besoin d’environ 11 000 à 12 000
degré-jours pour atteindre la maturité. Les mâles arrivent à maturité dans une
période plus courte de 25-35 pour cent. La période de maturité des souches de
carpes asiatiques est légèrement plus courte. La ponte de la carpe européenne
commence quand la température est aux environs de 17-18 °C. Les souches asiatiques
commencent leur ponte quand l’ion dans l’eau diminue brusquement au début de la
saison pluviale. Les carpes sauvages sont des reproducteurs séquentiels
partiels. Les carpes domestiquées libèrent tous les ovocytes matures en
quelques heures. Après un traitement hormonal les carpes émettent leurs
ovocytes matures en un temps beaucoup plus court, ce qui rend possible la
lacération. La quantité des ovocytes émis est de 100 à 230 g/kg du poids du
corps poids du corps. L’ovocyte devient adhésif en rentrant en contact avec
l’eau.
Le développement embryonnaire des carpes dure environ 3 jours à 20-23 °C (60-70 degré-jours). Sous des conditions naturelles, les jeunes juvéniles s’attachent au substrat. Environ trois jours après l’éclosion la partie postérieure de la vessie natatoire se développe, la larve nage horizontalement, et commence à se nourrir avec des particules d’une taille maximale de 150-180 µm (principalement des rotifères).
Le développement embryonnaire des carpes dure environ 3 jours à 20-23 °C (60-70 degré-jours). Sous des conditions naturelles, les jeunes juvéniles s’attachent au substrat. Environ trois jours après l’éclosion la partie postérieure de la vessie natatoire se développe, la larve nage horizontalement, et commence à se nourrir avec des particules d’une taille maximale de 150-180 µm (principalement des rotifères).
Production
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Cycle de production
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Systèmes de production
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Approvisionnement en juvéniles
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Ponte sur niche, algues
aquatiques et prairies inondées dans des bassins et étangs
Les carpes peuvent pondre au cours de toute l’année dans les zones tropicales d’Inde, avec des pics en janvier-mars et juin-août. La reproduction est réalisée dans les hapas, les bassins en béton ou petits étangs. Les plantes aquatiques submergées sont utilisées comme des substrats pour l’étalement des œufs. Quand les juvéniles sont de 4 à 5 jours, ils sont stockés dans les étangs de nurserie.
La ‘méthode soudanaise’ est utilisée pour la ponte des carpes en Indonésie. Les géniteurs sont maintenus dans des étangs pour géniteurs, séparés par sexe. Les géniteurs matures sont transférés à des étangs de ponte de 25-30 m². Les ‘Kakabans’ (nichets fabriqués à partir de fibre des espèces de Arenga) sont installés dans les étangs. Le poisson étale ses œufs sur les deux côtés de kakabans. Quand la ponte est terminée, les nichets sont transférés aux étangs d’éclosion/nurserie.
Les petits étangs sont utilisés pour la ponte de carpes en Chine. L’algue aquatique (Ceratophyllum, Myrophyllum) où les feuilles de palmiers flottantes sont utilisées comme un substrat pour la ponte.
En Europe, les petits étangs 'Dubits ponds' (120-300 m² superficie) étaient, dans le passé, utilisés pour la ponte, ainsi que pour une période courte dans la nurserie pour des juvéniles de carpes. Récemment, des étangs avec une aire allant de quelques centaines de m² jusqu’à 10-30 ha sont aussi utilisés. Deux à quatre semaines après la ponte, les juvéniles peuvent soit être récoltés de ce grand étang, ou peuvent y rester jusqu’à atteindre la taille fingerling.
Production de juvéniles en écloserie
C’est la méthode la plus efficace et faible de la production de juvéniles. Les géniteurs sont gardés dans de l’eau saturée avec de l’oxygène, dans une température variant entre 20 et 24 °C. Ils sont traités par deux doses d’injections de la glande pituitaires, ou par un mélange antagoniste de GnRH/dopamine, pour induire l’ovulation et la spérmiation. Les ovules sont fécondés (en appliquant la ‘méthode à sec’) et l’adhésivité de l’œuf est éliminée par un traitement sel/urée, suivi par un bain d’acide tannique (la ‘méthode de Woynarovich’). L’incubation est réalisée dans des récipients nommés ‘Zoug jars’. Les juvéniles obtenus sont gardés dans des bacs coniques pour 1 à 3 jours, quand ils arrivent au stade de nage ou quand ils commencent à s’alimenter ils sont normalement mis dans des étangs spécialement, préparés. Environ, 300 000 à 800 000 de juvéniles qui viennent d’éclore peuvent provenir d’une seule femelle.
Les carpes peuvent pondre au cours de toute l’année dans les zones tropicales d’Inde, avec des pics en janvier-mars et juin-août. La reproduction est réalisée dans les hapas, les bassins en béton ou petits étangs. Les plantes aquatiques submergées sont utilisées comme des substrats pour l’étalement des œufs. Quand les juvéniles sont de 4 à 5 jours, ils sont stockés dans les étangs de nurserie.
La ‘méthode soudanaise’ est utilisée pour la ponte des carpes en Indonésie. Les géniteurs sont maintenus dans des étangs pour géniteurs, séparés par sexe. Les géniteurs matures sont transférés à des étangs de ponte de 25-30 m². Les ‘Kakabans’ (nichets fabriqués à partir de fibre des espèces de Arenga) sont installés dans les étangs. Le poisson étale ses œufs sur les deux côtés de kakabans. Quand la ponte est terminée, les nichets sont transférés aux étangs d’éclosion/nurserie.
Les petits étangs sont utilisés pour la ponte de carpes en Chine. L’algue aquatique (Ceratophyllum, Myrophyllum) où les feuilles de palmiers flottantes sont utilisées comme un substrat pour la ponte.
En Europe, les petits étangs 'Dubits ponds' (120-300 m² superficie) étaient, dans le passé, utilisés pour la ponte, ainsi que pour une période courte dans la nurserie pour des juvéniles de carpes. Récemment, des étangs avec une aire allant de quelques centaines de m² jusqu’à 10-30 ha sont aussi utilisés. Deux à quatre semaines après la ponte, les juvéniles peuvent soit être récoltés de ce grand étang, ou peuvent y rester jusqu’à atteindre la taille fingerling.
Production de juvéniles en écloserie
C’est la méthode la plus efficace et faible de la production de juvéniles. Les géniteurs sont gardés dans de l’eau saturée avec de l’oxygène, dans une température variant entre 20 et 24 °C. Ils sont traités par deux doses d’injections de la glande pituitaires, ou par un mélange antagoniste de GnRH/dopamine, pour induire l’ovulation et la spérmiation. Les ovules sont fécondés (en appliquant la ‘méthode à sec’) et l’adhésivité de l’œuf est éliminée par un traitement sel/urée, suivi par un bain d’acide tannique (la ‘méthode de Woynarovich’). L’incubation est réalisée dans des récipients nommés ‘Zoug jars’. Les juvéniles obtenus sont gardés dans des bacs coniques pour 1 à 3 jours, quand ils arrivent au stade de nage ou quand ils commencent à s’alimenter ils sont normalement mis dans des étangs spécialement, préparés. Environ, 300 000 à 800 000 de juvéniles qui viennent d’éclore peuvent provenir d’une seule femelle.
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Nurserie
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Grossissement de la carpe
commune dans des étangs et bassins
Les étangs vidangeable peu profonds sans algues aquatiques de 0,5 à 1,0 sont les plus convenables pour le grossissement de carpes. Les étangs de nurserie doivent être préparés avant le stockage pour encourager le développement des populations rotifères, puisque ils constituent la première nourriture pour les juvéniles. La densité de stockage est de 100-400 juvéniles/m². Les étangs doivent être ensemencés avec Moina ou Daphnia après avoir stockés les étangs. Des aliments supplémentaires comme du soja, céréales, viande, ou un mélange de ces matières, doit être apporté. Des fibres de riz ou des éclats de riz peuvent aussi être utilisés comme nourriture pour les juvéniles. La durée de la période de nurserie est de 3 à 4 semaines. Le poids final du poisson est de 0,2-0,5 g et le taux de survie est de 40-70 pour cent.
Si il y a plusieurs prédateurs dans la zone où l’étang sera installé (insectes, serpents, grenouilles, oiseaux, poissons sauvages), le bassin de nurserie de carpes peut être utilisé. Les bassins d’une superficie de 5-100 m², construits en béton, briques ou plastique, peuvent être utilisés comme nurserie pour des juvéniles jusqu’à 1-2 cm. En mettant du foin et du fumier, des populations denses de Paramecium et rotifères peuvent se développer dans ces bassins contenant quelques centaines de juvéniles par m². Les systèmes de type industriel, tels que les raceway, ou les systèmes de re-circulation sont aussi convenables pour la nurserie.
Production de fingerlings
La production des fingerlings de carpes prend place normalement dans des étangs semi intensifs, basés sur fumier/engrais qui génèrent de la nourriture naturelle et une alimentation supplémentaire. La production des fingerlings peut être réalisée dans un système à un seul stade (stockage de juvéniles et récolte de fingerlings), un système à double stades (stockage de juvéniles de nurserie et récolte de fingerlings), ou un système multicycle (quand les nouveaux juvéniles sont stockés, et les poissons sont rendus moins denses plusieurs fois).
Le stockage avec des juvéniles de nurserie est la méthode la plus efficace pour produire des fingerlings de taille grande et moyenne. Dépendant de la taille finale demandée de fingerlings, 50 000-200 000 juvéniles/ha peuvent être stockés dans des zones tempérées, préférablement dans des systèmes de polyculture où la proportion de carpe commune est de 20-50 pour cent, la densité de stockage de juvéniles de nurserie est 50 000-70 000/ha, du quel la proportion de la carpe commune est de 20 pour cent. Des taux de survie de 40-50 pour cent sont achevés. Des fingerlings de petite taille peuvent être produits dans des étangs stockés avec 40 000 petits (15 mm) juvéniles. Dans ce cas le taux de survie est de 25-30 pour cent. Des applications fréquentes de fumier sont nécessaires pour maintenir les populations de plancton. L’alimentation est basée principalement sur les produits agricoles dans les zones subtropicales, sur des céréales et/ou granulés dans des zones tempérées.
Les étangs vidangeable peu profonds sans algues aquatiques de 0,5 à 1,0 sont les plus convenables pour le grossissement de carpes. Les étangs de nurserie doivent être préparés avant le stockage pour encourager le développement des populations rotifères, puisque ils constituent la première nourriture pour les juvéniles. La densité de stockage est de 100-400 juvéniles/m². Les étangs doivent être ensemencés avec Moina ou Daphnia après avoir stockés les étangs. Des aliments supplémentaires comme du soja, céréales, viande, ou un mélange de ces matières, doit être apporté. Des fibres de riz ou des éclats de riz peuvent aussi être utilisés comme nourriture pour les juvéniles. La durée de la période de nurserie est de 3 à 4 semaines. Le poids final du poisson est de 0,2-0,5 g et le taux de survie est de 40-70 pour cent.
Si il y a plusieurs prédateurs dans la zone où l’étang sera installé (insectes, serpents, grenouilles, oiseaux, poissons sauvages), le bassin de nurserie de carpes peut être utilisé. Les bassins d’une superficie de 5-100 m², construits en béton, briques ou plastique, peuvent être utilisés comme nurserie pour des juvéniles jusqu’à 1-2 cm. En mettant du foin et du fumier, des populations denses de Paramecium et rotifères peuvent se développer dans ces bassins contenant quelques centaines de juvéniles par m². Les systèmes de type industriel, tels que les raceway, ou les systèmes de re-circulation sont aussi convenables pour la nurserie.
Production de fingerlings
La production des fingerlings de carpes prend place normalement dans des étangs semi intensifs, basés sur fumier/engrais qui génèrent de la nourriture naturelle et une alimentation supplémentaire. La production des fingerlings peut être réalisée dans un système à un seul stade (stockage de juvéniles et récolte de fingerlings), un système à double stades (stockage de juvéniles de nurserie et récolte de fingerlings), ou un système multicycle (quand les nouveaux juvéniles sont stockés, et les poissons sont rendus moins denses plusieurs fois).
Le stockage avec des juvéniles de nurserie est la méthode la plus efficace pour produire des fingerlings de taille grande et moyenne. Dépendant de la taille finale demandée de fingerlings, 50 000-200 000 juvéniles/ha peuvent être stockés dans des zones tempérées, préférablement dans des systèmes de polyculture où la proportion de carpe commune est de 20-50 pour cent, la densité de stockage de juvéniles de nurserie est 50 000-70 000/ha, du quel la proportion de la carpe commune est de 20 pour cent. Des taux de survie de 40-50 pour cent sont achevés. Des fingerlings de petite taille peuvent être produits dans des étangs stockés avec 40 000 petits (15 mm) juvéniles. Dans ce cas le taux de survie est de 25-30 pour cent. Des applications fréquentes de fumier sont nécessaires pour maintenir les populations de plancton. L’alimentation est basée principalement sur les produits agricoles dans les zones subtropicales, sur des céréales et/ou granulés dans des zones tempérées.
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Techniques de grossissement
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Production de carpes de deux
étés
Dans les zones tempérées, un poisson d’un seul été (20-100 g) doit atteindre 250-400 g dans la deuxième année. La densité de stockage est de 4 000-6 000/ha, ou d’environ 3 000 carpes chinoises/hasi les poissons ne sont nourris qu’avec des céréales. La densité peut être plus élevée (jusqu’à 20 000/ha) si en plus des céréales on donne des granulés. La ration journalière est de 3-5 pour cent (du poids du corps) approximativement.
Production de poissons de taille commerciale
La carpe commune peut être cultivée dans des systèmes de production extensifs avec une nourriture naturelle ou en monoculture avec un apport supplémentaire de nourriture, dans des étangs d’eau stagnante. Les productions intensives en monoculture basées sur l’aliment artificiel peuvent être entreprises dans des cages, réservoirs d’irrigation, étangs d’eau courante et bassins, ou dans des systèmes de re-circulation. La carpe commune est alors en culture avec la carpe chinoise, et/ou la carpe indienne, la tilapia, le mulet, etc., dans un système de polyculture, avec une nourriture naturelle et un apport supplémentaire, de nourriture. Dans ce système, le poisson a des comportements alimentaires différents et occupe les différentes niches trophiques qui existent dans le même étang. Le nombre de poissons doit être en accordance avec la productivité naturelle des organismes servant de nourriture. L’utilisation fréquente de fumier ou d’engrais et la ration en espèces appropriée, permet la maintenance de la productivité des organismes d’alimentation, ainsi que l’utilisation maximale possible de la productivité de l’écosystème de l’étang. Les effets synergiques entre les espèces de poissons renforcent la production dans les étangs à polyculture. La culture de carpes peut être intégrée avec l’élevage d’animaux et/ou la production de plantes. L’intégration peut être directe (animaux au dessus des étangs de poissons), indirecte (déchets d’animaux sont utilisés dans les étangs comme le fumier), parallèle (riz avec poisson). Le cycle séquentiel de poisson/animal/légume/riz (dans 7 à 9 cycles par an) est convenable pour réduire les décharges environnementales de l’aquaculture/agriculture intensive. La carpe commune s’enfuie dans le fond de l’étang, et a une assez grande tolérance face aux conditions environnementale et des comportements alimentaires omnivores, c’est une espèce clé dans les systèmes de culture intégrés. La carpe commune peut aussi être élevée dans des eaux naturelles, réservoirs et zones temporairement inondées, pour utiliser la production de nourriture naturelle de ces eaux et pour améliorer les captures de pêches. Dans ce cas le poisson doit être au stade fingerlings d’une taille de 13-15 cm, produits dans des fermes aquacoles (pêche basée sur l’aquaculture) afin d’éviter les pertes qui peuvent survenir avec les petits poissons. La carpe commune est normalement mise avec d’autres espèces de cyprinidés, en accordance avec la productivité des eaux et l’intensité d’exploitation.
Dans les zones tempérées, un poisson d’un seul été (20-100 g) doit atteindre 250-400 g dans la deuxième année. La densité de stockage est de 4 000-6 000/ha, ou d’environ 3 000 carpes chinoises/hasi les poissons ne sont nourris qu’avec des céréales. La densité peut être plus élevée (jusqu’à 20 000/ha) si en plus des céréales on donne des granulés. La ration journalière est de 3-5 pour cent (du poids du corps) approximativement.
Production de poissons de taille commerciale
La carpe commune peut être cultivée dans des systèmes de production extensifs avec une nourriture naturelle ou en monoculture avec un apport supplémentaire de nourriture, dans des étangs d’eau stagnante. Les productions intensives en monoculture basées sur l’aliment artificiel peuvent être entreprises dans des cages, réservoirs d’irrigation, étangs d’eau courante et bassins, ou dans des systèmes de re-circulation. La carpe commune est alors en culture avec la carpe chinoise, et/ou la carpe indienne, la tilapia, le mulet, etc., dans un système de polyculture, avec une nourriture naturelle et un apport supplémentaire, de nourriture. Dans ce système, le poisson a des comportements alimentaires différents et occupe les différentes niches trophiques qui existent dans le même étang. Le nombre de poissons doit être en accordance avec la productivité naturelle des organismes servant de nourriture. L’utilisation fréquente de fumier ou d’engrais et la ration en espèces appropriée, permet la maintenance de la productivité des organismes d’alimentation, ainsi que l’utilisation maximale possible de la productivité de l’écosystème de l’étang. Les effets synergiques entre les espèces de poissons renforcent la production dans les étangs à polyculture. La culture de carpes peut être intégrée avec l’élevage d’animaux et/ou la production de plantes. L’intégration peut être directe (animaux au dessus des étangs de poissons), indirecte (déchets d’animaux sont utilisés dans les étangs comme le fumier), parallèle (riz avec poisson). Le cycle séquentiel de poisson/animal/légume/riz (dans 7 à 9 cycles par an) est convenable pour réduire les décharges environnementales de l’aquaculture/agriculture intensive. La carpe commune s’enfuie dans le fond de l’étang, et a une assez grande tolérance face aux conditions environnementale et des comportements alimentaires omnivores, c’est une espèce clé dans les systèmes de culture intégrés. La carpe commune peut aussi être élevée dans des eaux naturelles, réservoirs et zones temporairement inondées, pour utiliser la production de nourriture naturelle de ces eaux et pour améliorer les captures de pêches. Dans ce cas le poisson doit être au stade fingerlings d’une taille de 13-15 cm, produits dans des fermes aquacoles (pêche basée sur l’aquaculture) afin d’éviter les pertes qui peuvent survenir avec les petits poissons. La carpe commune est normalement mise avec d’autres espèces de cyprinidés, en accordance avec la productivité des eaux et l’intensité d’exploitation.
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Apport de nourriture
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L’utilisation de nourriture
naturelle a été mentionnée dans d’autres sections de cette fiche technique.
Elle est parfois supplémentée avec de l’aliment formulé dans la ferme ou un
aliment commercial.
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Techniques de récolte
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Les étangs non vidangeables, ou
vidangeables avec un long canal de récolte, ou étangs avec une fosse interne ou
externe sont utilisés pour l’élevage de carpes. Les poissons sont normalement
récoltés par une seine. La longueur du filet doit être 1,5 fois la largeur de
l’étang, sans dépasser 120-150
m de long.
Dans les étangs non vidangeables, la récolte sélective peut être faite. Le poids maximum de carpe qui peut passer à travers les différentes mailles du filet sont: taille de maille 20 mm = 40 g; 30 mm =100 g; 35 mm =170 g; 40 mm = 270 g; 50 mm = 400 g.
Comme, la carpe garde la zone d’élevage sans vases où elle cherche normalement sa nourritures, l’alimentation doit alors être fait pendant toute la période d’élevage dans la zone de récolte. Au moment de la récolte l’eau doit être vidée doucement (entre 1-3 jours pour un étang de 1 ha, et entre 8-14 jours pour un étang de 30-60 ha).
Les poissons se groupent dans la partie la plus profonde de l’étang, sauf si ils sont effrayés par une diminution brusque du niveau d’eau, ou par des bruits. Comme les carpes ont tendance à nager vers l’arrivée de l’eau, une petite quantité d’eau est coulée dans l’étang à côté du point de drainage pour concentrer les poissons, spécialement si la température de l’eau est élevée. Quand un grand nombre de poissons est concentré dans la fosse de récolte l’aération doit être fournie. L’aspersion de l’eau à la surface est normalement insuffisante. La récole partielle (sans tenir en compte si l’étang est vidangeable ou pas) augmente la production totale des étangs en améliorant les conditions de la population restante.
Dans les étangs non vidangeables, la récolte sélective peut être faite. Le poids maximum de carpe qui peut passer à travers les différentes mailles du filet sont: taille de maille 20 mm = 40 g; 30 mm =100 g; 35 mm =170 g; 40 mm = 270 g; 50 mm = 400 g.
Comme, la carpe garde la zone d’élevage sans vases où elle cherche normalement sa nourritures, l’alimentation doit alors être fait pendant toute la période d’élevage dans la zone de récolte. Au moment de la récolte l’eau doit être vidée doucement (entre 1-3 jours pour un étang de 1 ha, et entre 8-14 jours pour un étang de 30-60 ha).
Les poissons se groupent dans la partie la plus profonde de l’étang, sauf si ils sont effrayés par une diminution brusque du niveau d’eau, ou par des bruits. Comme les carpes ont tendance à nager vers l’arrivée de l’eau, une petite quantité d’eau est coulée dans l’étang à côté du point de drainage pour concentrer les poissons, spécialement si la température de l’eau est élevée. Quand un grand nombre de poissons est concentré dans la fosse de récolte l’aération doit être fournie. L’aspersion de l’eau à la surface est normalement insuffisante. La récole partielle (sans tenir en compte si l’étang est vidangeable ou pas) augmente la production totale des étangs en améliorant les conditions de la population restante.
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Manipulation et traitement
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Si la récolte est faite dans
l’eau chaude, les poissons sont pré-conditionnés par un stress répétitif avant
la pêche au filet. Les poissons récoltés peuvent être transférés vivants dans
des bacs aérés pour 3-5 heures, si le rapport poisson/eau ne dépasse pas 1:2.
La densité des poissons dans les bacs de transport et la durée de transport
dépend de la taille du poisson, de la température et de l’aération.
Si, durant la récolte, le poisson a été séduit par l’aliment, le temps du transport doit être très court, puisque la demande en oxygène de poissons rassasiés est élevée.
La majorité des carpes est transférée vivante aux marchés, et elles sont vendues soit vivantes soit fraîchement emballées. Des essais, à grande échelle, de désossement de carpes en France ont été réalisés avec succès, sans compter 15 nouveaux produits préparés de la carpe, représentant différents niveaux de transformation.
Si, durant la récolte, le poisson a été séduit par l’aliment, le temps du transport doit être très court, puisque la demande en oxygène de poissons rassasiés est élevée.
La majorité des carpes est transférée vivante aux marchés, et elles sont vendues soit vivantes soit fraîchement emballées. Des essais, à grande échelle, de désossement de carpes en France ont été réalisés avec succès, sans compter 15 nouveaux produits préparés de la carpe, représentant différents niveaux de transformation.
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Coûts de production
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Le profit moyen de la production
de carpes dans certaines fermes aquacoles Hongroises était de 326 EUR/ha (des
ventes de 1 652 EUR/ha) entre 1999-2001, selon une enquête réalisée par
l’institut de Recherche des Pêches, d’Aquaculture et d’Irrigation. En Inde le
gain net provenant de la polyculture, dans laquelle la carpe commune représente
25 pour cent du total des poissons élevés, était de 710 USD/ha (à partir des
ventes 1 229 USD) en 1990 (Sinha, 1990). Le gain dans les petites fermes à
Bangladesh était de 510-1 580 USD/ha (à partir des ventes de 1 540-2 610
USD/ha) à partir des étangs de polyculture non vidangeables, dans lesquels les
carpes représentaient le 20 pour cent (Gupta et al., 1999).
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Maladies et mesures de contrôle
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Dans
certains cas, des antibiotiques et d'autres produits pharmaceutiques ont été
utilisés pour les traitements mais leur inclusion dans cette table n'implique
pas une recommandation FAO.
MALADIE
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AGENT
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TYPE
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SYNDROME
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MESURES
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Saprolegniose
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Saprolegnia spp.
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champignon
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Colonies blanches de
champignons sur la surface de la peau, zones avec lésions ou ulcères &
sur la surface de l’oeuf
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Une seule dose ou répétée de
vert de malachite
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Branchyomycose; pourriture de
branchies
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Branchiomyces sanguinis
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champignon
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Coloration des branchies de
type mosaïque; hémorragies & zones anémiques; mortalité en masse;
infection secondaire de Saprolegnia
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Traitement de l’étang avec de
la chaux vive; traitement répété avec du sulfate de cuivre
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Hérythrodermatite de carpe;
maladie d'ulcères
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Aeromonas salmonicida achromogenes
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Bactérie
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Petits nodules sphériques sur
les nageoires; hémorragies; ulcères avec bords ébréchés; écailles saillantes;
exophtalmie; abdomen bombé; hémorragies sur les branchies; fluide rosâtre
dans la cavité du corps; infection secondaire de Saprolegnia
|
Appliquer la
technique extensive; éviter le stress; appliquer des antibiotiques dans l’aliment ou comme injection; vaccination |
Maladie du guppy (flexy
columnaris)
|
Flexibacter columnaris
|
Bactérie
|
Apparition en dessus de 15 ºC;
taches grisâtres-blanches entourées de zones avec une nuance rouge sur la
tête, branchies, peau & nageoires; membranes abîmées entre les rayons des
nageoires
|
Traitement avec chloride
benzalkonium, sulfate de cuivre ou antibiotiques (furazolidone, néomycine,
oxytetracycline, terramycine); aliment contenant du sulphamerazine &
oxytetracycline
|
Maladie bactérienne de
branchies
|
Flavobacterium branciophyla
|
Bactérie
|
Zones blanches sur la surface
du corps &/ ou sur les branchies, nécrose des zones infectées
|
Traitement avec du sel ou antibiotiques;
amélioration de l’environnement de l’étang
|
Mycobactériose
|
Mycobacterium spp.
|
Bactérie
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Emaciation, poisson rabougri;
arrêt d’alimentation; décoloration grise claire de la surface du corps,
parfois ouvertures d’ulcères
|
Pas de traitement disponible,
destruction des populations infectées
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Virémie printanière de carpe
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Rhabdovirus carpio
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Virus
|
Eruption au dessus de 12 ºC;
nage erratique; léthargie ultérieure; entérite; oedème; exophtalmie;
branchies pales; hémorragies dans la peau
|
Elimination de vecteurs, tels
que, comme parasites sucent du sang; pas de transfert de poissons infectés
|
Variole de
la carpe |
Virus type Herpès
|
Virus
|
Taches lisses, opaque,
grisâtres-blanches de 1-2 mm
diamètre sur la surface de la peau; plus tard, le corps en est couvert; perte
de calcium; corps mou; queue peut être tournée vers la tête; apparition au
dessus de 14 ºC
|
Eviter l’introduction
de poissons infectés |
Herpès virus de la carpe koï
(KHV)
|
Virus type herpès
|
Virus
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Maladie a lieu entre 17-25 ºC
sur la carpe commune & carpe koi; léthargie; nage incontrôlée, erratique;
nécrose focalisée de branchies; augmentation de sécrétion de mucus;
hémorragies sur les branchies & foie; inflammation des reins; mortalité
en masse
|
Ne pas mettre de carpes dans
les zones pendant 3 mois; vaccination
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Costiose
|
Ichthyobodo spp.
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Protozoaire ectoparasite
|
Regroupement à l’arrivée
d’eau; léthargie; brillance; nage erratique; poisson maigre; un film
bleu-gris sur la peau & branchies
|
Bains de sel, formol ou vert
de malachite; oxychlorure de cuivre dans les étangs
|
Coccidiose
|
Eimeria spp.
|
Protozoaire endoparasite
|
Poisson s’étale sur le fond de
l’étang; yeux creux; débilitation; poisson maigre; tête large; oedème des
membranes de l’abdomen & paroi de l’intestin; paroi de l’intestin foncé;
gonflement du mucus de l’intestin; mucus jaunâtre répandu
|
Désinfection & vidange
d’étangs; Furazolidone dans l’aliment
|
Ichtyophtiriose Maladie des
taches blanches
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Ichthyophthirius multifiliis
|
Protozoaire ectoparasite
|
Frottement; brillance;
augmentation du taux de battement des nageoires; endommagement des branchies;
taches blanches sur les nageoires, peau, branchies & yeux
|
Bains de vert de Malachite
|
Chilodonellose
|
Chilodonella spp.
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Protozoaire ectoparasite
|
Poisson à la surface; nage
erratique, tremblante, branchies pâles, film de mucus gris sur la peau,
nécrose de cellules épithéliales, ulcères
|
Bains de Sel, formole ou vert
de malachite; oxychlorure de cuivre dans l’étang
|
Trichodinose
|
Trichodina spp.
|
Protozoaire ectoparasite
|
poisson à la surface; taches
blanches sur la surface de la peau, excès de mucus sur les branchies;
nageoires en miettes; branchies pâles couvertes de mucus & débris de
cellules
|
Bains de Sel, formol ou vert
de malachite; oxychlorure de cuivre dans l’étang
|
Myxobolose
|
Myyxobolus spp.
|
Myxozoaire endoparasite
|
Oedème; perte des écailles;
exophtalmie; cistes blancs ou jaunes & hémorragies sur les branchies;
nodules blancs sur les branchies (koi); nécroses du muscle
|
Fumagilin dans l’aliment
|
Dactylogyrus
|
Dactylogyrus spp.
|
Monogenean ectoparasite
|
Poisson nage vers l’entrée
d’eau; prolifération de branchies épidémiques; vers visibles sur les
branchies avec une faible (40-60) multiplication
|
Bains de sel, ammoniaque,
organophosphate, Neguvon, ou du praziquantel; vidange d’étangs
|
Gyrodactylus
|
Gyrodactylus spp.
|
Monogenean ectoparasite
|
Nage de poisson agitée; peau
grisâtre; branchies pâles; nageoires blanches & en lambeaux
|
Bains de sel, ammoniaque,
organophosphate, Neguvon, ou praziquantel; mettre les étangs à sec
|
Diplostomose
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Diplostomum spp.
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Endoparasite trématode
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Nage incontrôlée; peau sombre;
petites hémorragies sur l’abdomen; perte de poids; développement de
cataractes dans les yeux; hémorragies dans les yeux; inflammation des yeux;
exophtalmie
|
Bains de Praziquantel;
éradication d’hôtes, comme escargot & oiseaux
|
Phosthodi-
plostomose |
Phosthodi-
plostomum spp. |
Endoparasite trématode
|
Larves encapsulées évoquent
l’accumulation de mélamine; développement de cistes noirs de 0,6-1,0 mm; déformation de la
colonne vertébrale peut se produire chez les juvéniles
|
Bains d’Organophosphate
(Masoten, Dipterex, Sumithion) ou praziquantel; éradication d’escargots &
hérons
|
Sanguinicoliasis
|
Sanguinicola spp.
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Endoparasite trématode
|
Léthargie; nage avec des
mouvements en spirale arrêt d’alimentation; poisson à la surface de l’eau;
parfois exophtalmie; inflammation de branchies
|
Bains de Praziquantel;
éradication d’escargots avec du sulfate de cuivre quand il n’y a pas de
poissons; séchage d’étangs par le soleil
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Ligulose
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Ligula intestinalis
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Endoparasite cestode
|
Corps ballonné; nage avec
difficulté; arrêt d’alimentation; perte de poids; gonflement de la première
partie de l’abdomen; écoulement dans la cavité du corps; ver solitaire ténia
visible dans le poisson
|
Expulser les oiseaux; Bains de
praziquantel
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Bothriocéphalose
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Bothriocephalus acheilognathi
|
Endoparasite cestode
|
Mouvement lent; nage à la
surface; émaciation; élargissement de l’abdomen; inflammation de l’appareil
digestif; hémorragies & ulcères dans l’intestin
|
Du salicylanalid chloré dans
l’aliment; bains de praziquantel; garder les étangs vides secs en hiver;
désinfecter les fonds d’étangs avec de la chaux vive; éliminer les copépodes
|
Khawiose; Infestation par ver
solitaire
|
Khawia sinensis
|
Endoparasite cestode
|
Mouvement lent; perte
d’appétit; croissance lente; anémie de la peau & branchies; hémorragies
& ulcères sur l’intestin; ver peut apparaître de l’anus
|
Bains au Devermin; éliminer
tubifex (hôte) par la désinfection d’étang
|
infestation par Nématode
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Contracaecum spp.
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Endoparasite nématode
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Emaciation; exophtalmie; perte
de sang dans la cavité du corps; vers rond dans le cœur & cavité du corps
|
Pas de traitement
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Phylometrosis; nématode
infestation |
Phylometra spp.
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Endoparasite nématode
|
Perte d’équilibre; poisson
flottant tête en bas; arrêt d’alimentation; nodules rouges sur la peau &
sous les écailles
|
Eliminer les copépodes;
injections de Nilverm ou Ditrazin dans la cavité du corps
|
infestation par sangsue de
poisson
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Piscicolidae
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Endoparasite annélide
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Nage hyperactive à l’arrivée
de l’eau; perte de poids; ulcères
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Bains de sel ou de Dipterex
(avec ou sans permanganate de potassium)
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Ergasilus
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Ergasilus spp.
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Ectoparasite arthropode
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Perte de poids; développent
lent; mortalité; petites taches blanches sur les branchies; hyperplasie des
branchies; nécrose des tissues branchiaux; perte de lamelles; réduction de la
circulation; infections secondaire
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Bains de Chlorfos ou
organophosphate; séchage d’étangs par le soleil
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Lernéose
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Lernaea spp.
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Ectoparasite arthropode
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léthargie; arrêt
d’alimentation; vers collés visibles à la surface du corps & branchies
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Bains de sel, potassium de
permanganate ou organophosphate
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Argulose
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Argulus spp.
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Ectoparasite arthropode
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Parasites visibles sur la
surface du corps; nage anormale; léthargie; arrêt d’alimentation; production
excessive de mucus; petites hémorragies; érosion des nageoires; anémie;
ulcères; infections secondaires
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Bains de sel, potassium de
permanganate ou organophosphate
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Fournisseurs d’expertise en pathologie
L’expertise peut être obtenue des sources suivantes:
- Asia
- Asia Diagnostic Guide to Aquatic Animal Diseases.
- Prof. Jiang Yulin, China
- Aqua-Vet Technologies Ltd. Israel (Dr. Ra'anan Ariav) or
- Europe
- CEFAS Weymouth Laboratory, UK
- Central Veterinarian Institute, Fish and Bee Disease Department, Hungary
- Fish & Shellfish Diseases Laboratory, The Netherlands
- National Reference Laboratory for Fish Diseases, Germany
- Australia
Statistiques
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Statistiques de production
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La production de la carpe
commune d’élevage représentait, presque les 14 pour cent de la production
globale de l’aquaculture d’eau douce en 2002 (3 202 561 tonnes). La production
de la carpe commune a augmenté d’un taux global moyen de 9,5 pour cent/an entre
1985 (681 319 tonnes) et 2002. Durant la décade passée (1993-2002) elle s’est
élevée pour atteindre 10,4 pour cent/an. Cette augmentation est supérieure à
celle de la carpe herbivore (10,1 pour cent/an), la carpe argentée (8,8 pour
cent/an), et la production de carpe à grosse tête (7,2 pour cent/an), mais elle
est inférieure à celle de la tilapia (11,8 pour cent/an) durant la même décade.
En 2002, les principales régions de production de la carpe commune étaient
l’Asie (presque 93 pour cent) et l’Europe (91,5 pour cent et 4,5 pour cent). En
Europe, la production de carpe commune était de 144 602 tonnes en 2002. Ceci
représente une réduction de production de plus de 402 000 tonnes en 1990,
causée par les changements en Europe de l’Est. Cependant la production semble
avoir graduellement augmenté entre 1993 et 2002. Elle était de 125 274 tonnes
en 1997.
Selon les données de la FAO, l’unité de prix global moyen de carpe commune d’élevage a diminué de 1,43 USD/kg (1993) à 0,92 USD/kg (2002). Cependant, ceci peut être principalement dû à la chute de la valeur de RMB yuan durant cette période en chine, où il y a une grande partie de la production (p. e. 70 pour cent en 2002).
Selon les données de la FAO, l’unité de prix global moyen de carpe commune d’élevage a diminué de 1,43 USD/kg (1993) à 0,92 USD/kg (2002). Cependant, ceci peut être principalement dû à la chute de la valeur de RMB yuan durant cette période en chine, où il y a une grande partie de la production (p. e. 70 pour cent en 2002).
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Marché et commercialisation
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Les données statistiques
indiquent que la production de carpe commune peut avoir atteint sa limite.
Cependant, la carpe commune restera une espèce importante dans les zones où
elle est produite traditionnellement. La majorité des carpes sont consommées
localement. Après plusieurs essais de transformation de carpe commune réalisés
en Europe, il s’est révélé que le poisson frais ou fraîchement emballé est le
plus demandé sur le marché. La transformation augmente les prix et les rendent
moins compétitifs, faisant en sorte que la demande des produits de carpes
traités ne peut pas être très grande.
Classiquement, environ 24 000 tonnes de produits frais/désossés réfrigérés ou congelés de carpes (toute espèces) sont commercialisés (importés ou exportés) en Europe annuellement. Les principaux exportateurs sont l’Autriche, la République Tchèque, la Croatie, et la Lituanie. Les principaux importateurs en 2002 étaient l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie et la Pologne. Dans le reste du monde, incluant la principale région productrice (Asie), la commercialisation internationale des espèces de carpes est assez limitée (39 000 tonnes/an en 2002).
La production de ‘bio carpe’ existe dans certaines régions. Le label de qualité et la focalisation sur le fait que les carpes sont produites dans des systèmes extensifs et semi intensifs qui ne sont pas nuisibles à l’environnement, peuvent encourager certains groupes de consommateurs à consommer la carpe commune.
Un changement de l’objectif principal de la production de la carpe peut avoir lieu en Europe. Premièrement, le marché demande des poissons essentiellement pour la consommation. Récemment, une quantité significative de carpes produites en aquaculture est gardée dans des eaux naturelles et réservoirs pour la pêche à la ligne. Depuis que les pêcheurs à la ligne préfèrent des poissons actifs sur leurs hameçons aux carpes domestiquées, ils ont besoin de carpes sauvages ou hybrides obtenues des souches de carpes domestiquées et sauvages. Les carpes sauvages doivent aussi être re-stockées dans des eaux naturelles, où la réhabilitation de la faune naturelle est réalisée.
Classiquement, environ 24 000 tonnes de produits frais/désossés réfrigérés ou congelés de carpes (toute espèces) sont commercialisés (importés ou exportés) en Europe annuellement. Les principaux exportateurs sont l’Autriche, la République Tchèque, la Croatie, et la Lituanie. Les principaux importateurs en 2002 étaient l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie et la Pologne. Dans le reste du monde, incluant la principale région productrice (Asie), la commercialisation internationale des espèces de carpes est assez limitée (39 000 tonnes/an en 2002).
La production de ‘bio carpe’ existe dans certaines régions. Le label de qualité et la focalisation sur le fait que les carpes sont produites dans des systèmes extensifs et semi intensifs qui ne sont pas nuisibles à l’environnement, peuvent encourager certains groupes de consommateurs à consommer la carpe commune.
Un changement de l’objectif principal de la production de la carpe peut avoir lieu en Europe. Premièrement, le marché demande des poissons essentiellement pour la consommation. Récemment, une quantité significative de carpes produites en aquaculture est gardée dans des eaux naturelles et réservoirs pour la pêche à la ligne. Depuis que les pêcheurs à la ligne préfèrent des poissons actifs sur leurs hameçons aux carpes domestiquées, ils ont besoin de carpes sauvages ou hybrides obtenues des souches de carpes domestiquées et sauvages. Les carpes sauvages doivent aussi être re-stockées dans des eaux naturelles, où la réhabilitation de la faune naturelle est réalisée.
Situation et tendances
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Depuis que cette espèce a une importance exceptionnelle dans l’aquaculture d’eau douce, plusieurs aspects de sa physiologie, nutrition, génétique, et maladies ont été étudiés durant la dernière décade. Le rôle de la carpe commune dans les écosystèmes a été examiné, et les techniques de reproduction et d’élevage valables dans différentes conditions climatiques ont été aussi développées.
Les tâches pour le futur incluent:
- Technique d’élevage: introduction/adaptation des techniques qui sont optimales pour différentes conditions climatiques, environnementales et socio-économiques, et la pratique des systèmes de biculture et polyculture présentant des impacts négligeables dans les régions de production traditionnelles de la carpe.
- Rotation d’aquaculture et de l’agriculture: l’utilisation des terres suivant un système de rotation pour l’agriculture/systèmes aquacoles de carpes peut aider à éliminer les différents impacts sur l’environnement provenant d’une agriculture intensive dans plusieurs régions. Ce système peut aussi être utilisé pour la désalinisation du sol.
- Génétique: les travaux de recherche orientés vers la génétique ont besoin de continuer pour le développement de systèmes de reproduction fiables. en se basant sur les travaux de recherche en génétique des associations de reproduction doivent être établies crées pour maintenir les races (souches) dans différentes régions géographiques et climatiques, et pour éviter la consanguinité. Le réseau International sur la Génétique en Aquaculture (RIGA) par le biais du Centre Mondiale de Pêche, (autre fois ICLARM) aide à réaliser ces tâches mentionnées ci-dessus dans les régions du Sud d’Asie et l’Est de l’Europe. Il y a une possibilité d’améliorer la résistance aux maladies chez la carpe en développant des souches et des hybrides résistants.
- Maladies et contrôle: les différents changements dans l’environnement naturel, l’augmentation de l’intensité de production de carpes dans plusieurs zones, le transport extensif inter régional de la carpe commune et autres cyprinidés, et l’interdiction de l’utilisations de plusieurs médicaments internationaux (fongicides, antibiotiques et insecticides) appelle à l’intensification de la recherche sur les maladies chez la carpe. Un nouveau domaine de recherche prometteur est le développement des immuno-stimulants, pour augmenter la résistance naturelle des poissons. Le développement des vaccins semble être la solution la plus prometteuse pour éviter l’utilisation des antibiotiques. Le développement et l’utilisation des vaccins à grande échelle contre les maladies virales présente une importance majeure pour contrôler les maladies virales traditionnelles, telles que la virémie printanière de la carpe, la variole de la carpe et la nécrose virale des branchies. L’introduction à grande échelle de vaccins contre 'KHV' (qui est actuellement un virus appelé Néphrite de Carpe et Virus de Nécrose de Branchies «Carp Nephritis and Gill Necrosis Virus, CNGNV» est aussi très important dans les zones infectées ou à risques. Le développement d’outils de diagnostics rapides pour déterminer les infections bactériennes et virales est aussi nécessaire. Une vigilance envers les maladies parasitaires doit être maintenue. Des travaux de recherche pour mieux comprendre les facteurs de pré-conditionnement environnemental et technologique, qui rend le poisson moins résistant et les pathogènes plus virulents, doivent être aussi continués.
Problèmes et contraintes majeurs
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L’effet de l’élevage extensif
sur l’environnement est négligeable ou même positif, puisque la carpe aide à
maintenir les conditions de fond aérobics. L’effet des systèmes d’élevage semi
intensif de carpe en polyculture dépend de l’intensité de production, et de la
qualité de l’eau des étangs. L’accumulation de la vase et de la matière
organique peut être très élevée dans les systèmes intégrés. Cependant,
l’utilisation de la rotation de terre entre la production de poisson-canard et
alfa alfa et riz est le moyen le moins polluant pour mener l’aquaculture et
l’agriculture. L’effet des systèmes aquacoles intensifs (industriels) sur
l’environnement dépend de l’efficacité de la gestion des effluents.
L’occupation des eaux avec de la carpe en grandes densités et l’introduction des carpes non indigènes peuvent avoir des impacts négatifs. La population des algues aquatiques peut être détruite quand il y a une grande turbidité et des plantes déracinées. En réduisant les aires de ponte disponibles pour les espèces phytophages, la carpe commune peut diminuer la biodiversité naturelle des eaux.
L’occupation des eaux avec de la carpe en grandes densités et l’introduction des carpes non indigènes peuvent avoir des impacts négatifs. La population des algues aquatiques peut être détruite quand il y a une grande turbidité et des plantes déracinées. En réduisant les aires de ponte disponibles pour les espèces phytophages, la carpe commune peut diminuer la biodiversité naturelle des eaux.
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Pratiques pour une aquaculture responsable
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Il y a plusieurs types bien
élaborés de production, rendant, relativement facile, de choisir des méthodes
de production qui sont en accord avec l’Article 9 du Code de Conduite pour une
Pêche Responsable de la FAO.
La technique la plus largement utilisée, à savoir des
systèmes de production de carpe extensifs utilisant de la nourriture
supplémentaire ou semi intensifs, est considérée comme un moyen de production
de protéines animales sans impacts significatifs sur l’environnement. Une
aquaculture responsable (Article 9.4., Code et Conduite) peut avoir lieu en
appliquant un processus strict de licences, dans lequel les principaux
principes de la protection de l’environnement et de l’écologie sont pris en
compte.
La création des associations de reproduction de carpes qui maintiennent et reproduisent des souches pures de carpe commune par des reproducteurs certifiés dans les écloseries de poissons autorisées, un contrôle fréquent de qualité sur les essais de progéniture standardisés, et l’encouragement des fermes à utiliser des souches pures, aide à maintenir les populations de carpe dans différentes régions, incluant les populations sauvages de carpes des eaux naturelles. Ce système a été élaboré et appliqué par l’association hongroise des producteurs de poissons.
Le contrôle de la santé du poisson est une affaire des vétérinaires et des institutions gouvernementales locales et il aide à augmenter la sécurité des productions en réduisant les effets des maladies des poisons d’élevage sur les populations naturelles, et à minimiser l’utilisation des produits chimiques, médicaments et antibiotiques.
L’introduction du contrôle de qualité, basé sur le label/traçabilité des produits, et la prévision de support pour le développement de produits organiques peut augmenter l’application des techniques à faible impact environnemental, et assurer la fourniture de poissons de bonne qualité.
La création des associations de reproduction de carpes qui maintiennent et reproduisent des souches pures de carpe commune par des reproducteurs certifiés dans les écloseries de poissons autorisées, un contrôle fréquent de qualité sur les essais de progéniture standardisés, et l’encouragement des fermes à utiliser des souches pures, aide à maintenir les populations de carpe dans différentes régions, incluant les populations sauvages de carpes des eaux naturelles. Ce système a été élaboré et appliqué par l’association hongroise des producteurs de poissons.
Le contrôle de la santé du poisson est une affaire des vétérinaires et des institutions gouvernementales locales et il aide à augmenter la sécurité des productions en réduisant les effets des maladies des poisons d’élevage sur les populations naturelles, et à minimiser l’utilisation des produits chimiques, médicaments et antibiotiques.
L’introduction du contrôle de qualité, basé sur le label/traçabilité des produits, et la prévision de support pour le développement de produits organiques peut augmenter l’application des techniques à faible impact environnemental, et assurer la fourniture de poissons de bonne qualité.
Références
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Carpe
© Gérard Houdou
Discrète et rusée, la carpe aime les eaux calmes, elle y est à
l'aise pour incarner aux yeux des moralistes une certaine idée de la sagesse et
de la longévité. Jusqu'à l'arrivée des silures, il y a 30 ans,
elle était le plus gros poisson fréquentant nos rivières et nos étangs.
Comment reconnaître la carpe ?
Bien
qu'ayant perdu ses valeurs marchande et culinaire, elle est l'objet de toutes
les attentions du pêcheur moderne, le carpiste,
qui voit en elle non plus une proie mais une partenaire que l'on remet à l'eau
si toutefois on parvient à tromper sa légendaire prudence.
Description
Le corps des carpes est allongé mais l'aspect est globalement massif.
La peau est totalement écailleuse en ce qui concerne la forme sauvage (carpe franche), en partie recouverte de grandes écailles pour la carpe-miroir, ou entièrement dépourvue d'écailles pour la carpe-cuir. La bouche, très préhensile est entourée de 4 barbillons, 2 longs et 2 courts.
La nageoire dorsale est longue avec une arête épineuse sur sa base. Le dos est brun. Les flans sont dorés. Le ventre varie du vert au jaune jusqu'à même parfois l'orangé foncé.
Taille et poids
La carpe a longtemps été le poisson le plus lourd péché en eau douce en France. Mais depuis le silure, avec des spécimens de 100kg et plus, l'a largement dépassée.
Il y a une trentaine d'années, une carpe de plus de 38 kg a été péchée dans la rivière Yonne. Elle a été longtemps record de France et du monde avant d'être détrônée par une carpe d'une quarantaine de kilos capturée en Roumanie.
Ces carpes très lourdes ne sont pas longues (autour de 110 cm) par contre elles sont ventrues au point de parfois en être difformes.
En janvier 2008, une carpe-miroir de 40,3 kg a été péchée c'est l'actuel record du monde ! Elle a été péchée dans un lac privé de la région de Dijon par un anglais (ce dernier détail a beaucoup énervé les pêcheurs français).
Longévité
Maturité sexuelle à 4 ans. Vit entre 15 et 20 ans, et si dieu lui prête vie, jusqu'à 100 ans
Description
Le corps des carpes est allongé mais l'aspect est globalement massif.
La peau est totalement écailleuse en ce qui concerne la forme sauvage (carpe franche), en partie recouverte de grandes écailles pour la carpe-miroir, ou entièrement dépourvue d'écailles pour la carpe-cuir. La bouche, très préhensile est entourée de 4 barbillons, 2 longs et 2 courts.
La nageoire dorsale est longue avec une arête épineuse sur sa base. Le dos est brun. Les flans sont dorés. Le ventre varie du vert au jaune jusqu'à même parfois l'orangé foncé.
Taille et poids
La carpe a longtemps été le poisson le plus lourd péché en eau douce en France. Mais depuis le silure, avec des spécimens de 100kg et plus, l'a largement dépassée.
Il y a une trentaine d'années, une carpe de plus de 38 kg a été péchée dans la rivière Yonne. Elle a été longtemps record de France et du monde avant d'être détrônée par une carpe d'une quarantaine de kilos capturée en Roumanie.
Ces carpes très lourdes ne sont pas longues (autour de 110 cm) par contre elles sont ventrues au point de parfois en être difformes.
En janvier 2008, une carpe-miroir de 40,3 kg a été péchée c'est l'actuel record du monde ! Elle a été péchée dans un lac privé de la région de Dijon par un anglais (ce dernier détail a beaucoup énervé les pêcheurs français).
Longévité
Maturité sexuelle à 4 ans. Vit entre 15 et 20 ans, et si dieu lui prête vie, jusqu'à 100 ans
Variétés de carpe commune (cyprinus carpio)
Grâce à des siècles de sélection on a vu apparaître des avatars de la carpe commune (Cyprinus carpio) :
Grâce à des siècles de sélection on a vu apparaître des avatars de la carpe commune (Cyprinus carpio) :
§ La
carpe à écaille ou carpe franche ;
§ La
carpe-miroir
;
§ La
carpe-cuir
;
§ La
carpe Koi.
Elle
est extrêmement prisée des amateurs asiatiques.
Au
Japon Koi signifie carpe. Il en existe des dizaines de variétés qui répondent
aux noms exotiques de kohaku, sanke ou bien showa.
Certaines sont noires avec des motifs rouge et blanc, d'autres peuvent avoir jusqu'à cinq couleurs différentes.
Une carpe Koi, appelée tancho, entièrement blanche avec une tache parfaitement ronde et rouge sur la tête comme le soleil levant du drapeau national nippon, peut se négocier une petite fortune.
Il existe d'autres carpes d'aquariophilie que la carpe Koi.
Ne pas confondre les carpes avec les carassins communs et les carassins dorés qui sont également des cyprinidés. Ils ressemblent à une carpe dont ils ont à peu près les mêmes habitudes. Ils ont un aspect plus ramassé et leurs écailles sont plus grandes et plus brillantes que la carpe et surtout ils n'ont pas de barbillons. Ils n'atteignent jamais plus de 500 gr pour le carassin, et 2,5 kg pour le carassin doré. Ils n'ont aucune valeur culinaire.
Certaines sont noires avec des motifs rouge et blanc, d'autres peuvent avoir jusqu'à cinq couleurs différentes.
Une carpe Koi, appelée tancho, entièrement blanche avec une tache parfaitement ronde et rouge sur la tête comme le soleil levant du drapeau national nippon, peut se négocier une petite fortune.
Il existe d'autres carpes d'aquariophilie que la carpe Koi.
Ne pas confondre les carpes avec les carassins communs et les carassins dorés qui sont également des cyprinidés. Ils ressemblent à une carpe dont ils ont à peu près les mêmes habitudes. Ils ont un aspect plus ramassé et leurs écailles sont plus grandes et plus brillantes que la carpe et surtout ils n'ont pas de barbillons. Ils n'atteignent jamais plus de 500 gr pour le carassin, et 2,5 kg pour le carassin doré. Ils n'ont aucune valeur culinaire.
La carpe amour
On l'appelle carpe mais ce n'est pas une carpe. Importée d'Asie en Europe au milieu du 20 ème siècle pour lutter contre la prolifération de la végétation aquatique. Elle a un régime alimentaire exclusivement herbivore à l'état adulte. Elle est particulièrement efficace pour se débarrasser des jeunes plants de jussiée.
Parmi elles, on distingue :
On l'appelle carpe mais ce n'est pas une carpe. Importée d'Asie en Europe au milieu du 20 ème siècle pour lutter contre la prolifération de la végétation aquatique. Elle a un régime alimentaire exclusivement herbivore à l'état adulte. Elle est particulièrement efficace pour se débarrasser des jeunes plants de jussiée.
Parmi elles, on distingue :
§ L'amour
blanc:
longueur 30 à 40 cm
; poids de 2 à 3 kg
qui est fuselé avec de grandes écailles brillantes ;
§ La
carpe argentée :
longueur 1 m
; poids jusqu'à 40 kg
ressemble plus à la carpe commune mais elle n'a pas de barbillons. Ses écailles
sont plus petites et, comme le rotengle, ses yeux sont
situés dans la partie supérieure de la tête.
Les
carpes amours ayant besoin d'eaux courantes entre 25 et 28°C, elles ne se reproduisent
pas naturellement en France.
La carpe rouge (lutjanus agennes)
On l'appelle carpe mais ce n'est pas une carpe, c'est un superbe poisson d'eau de mer. C'est un poisson carnassier à la chair délicieuse. C'est un redoutable combattant capable d'atteindre 60 kg.
On l'appelle carpe mais ce n'est pas une carpe, c'est un superbe poisson d'eau de mer. C'est un poisson carnassier à la chair délicieuse. C'est un redoutable combattant capable d'atteindre 60 kg.
Ethologie de la Carpe
Alimentation
Elle mange des larves d'insectes, des petits mollusques et des débris végétaux. Les pêcheurs savent qu'elle est friande de vers de terre. Il est rarissime qu'elle fasse cas d'un poisson vivant ou d'un leurre artificiel. Elle se nourrit en maraudant et en fouillant la vase.
Activité
La carpe est active au crépuscule. C'est un poisson qui reste surtout en profondeur. Elle se manifeste au dessus de la surface à l'occasion de ses fameux sauts de carpe. Certains voient dans ces sauts des prémices aux accouplements. D'autres, constatant que ces sauts ont lieu toute l'année, y voient plutôt des tentatives de se débarrasser de parasites.
L'hiver, la carpe est complètement inactive, elle hiberne profondément enfouie dans la vase.
Si on aperçoit des carpes qui bruyamment « tètent » l'air à la surface de l'eau, c'est mauvais signe. Cette attitude montre qu'elles ne trouvent plus leur oxygène dans l'élément liquide et qu'il se produit quelque chose d'anormal. Il peut s'agir de pollution ou, c'est courant en été, d'une augmentation intempestive de la température de l'eau.
Elle mange des larves d'insectes, des petits mollusques et des débris végétaux. Les pêcheurs savent qu'elle est friande de vers de terre. Il est rarissime qu'elle fasse cas d'un poisson vivant ou d'un leurre artificiel. Elle se nourrit en maraudant et en fouillant la vase.
Activité
La carpe est active au crépuscule. C'est un poisson qui reste surtout en profondeur. Elle se manifeste au dessus de la surface à l'occasion de ses fameux sauts de carpe. Certains voient dans ces sauts des prémices aux accouplements. D'autres, constatant que ces sauts ont lieu toute l'année, y voient plutôt des tentatives de se débarrasser de parasites.
L'hiver, la carpe est complètement inactive, elle hiberne profondément enfouie dans la vase.
Si on aperçoit des carpes qui bruyamment « tètent » l'air à la surface de l'eau, c'est mauvais signe. Cette attitude montre qu'elles ne trouvent plus leur oxygène dans l'élément liquide et qu'il se produit quelque chose d'anormal. Il peut s'agir de pollution ou, c'est courant en été, d'une augmentation intempestive de la température de l'eau.
Reproduction
La reproduction des carpes a lieu, de juin à début juillet, dans des eaux peu profondes.
Une femelle peut pondre, en fonction de son poids, plusieurs centaines de milliers d'oeufs (jusqu'à 100 000 par kilo). La ponte s'effectue parmi la végétation aquatique.
Le développement des oeufs dure, en fonction de la température de l'eau, entre 3 et 8 jours.
La reproduction des carpes a lieu, de juin à début juillet, dans des eaux peu profondes.
Une femelle peut pondre, en fonction de son poids, plusieurs centaines de milliers d'oeufs (jusqu'à 100 000 par kilo). La ponte s'effectue parmi la végétation aquatique.
Le développement des oeufs dure, en fonction de la température de l'eau, entre 3 et 8 jours.
Carte d’identité des carpes communes
Classe:
Ostéichtyens.
Ordre : Cypriniformes.
Famille : Cyprinidés.
Nom : Cyprinus carpio.
Ordre : Cypriniformes.
Famille : Cyprinidés.
Nom : Cyprinus carpio.
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